L’accident vasculaire cérébral (AVC) traduit une défaillance partielle ou totale du fonctionnement du cerveau. Elle est provoquée par la rupture ou l’obturation d’un (ou plusieurs) vaisseau sanguin transportant l’oxygène vers le cerveau. Sans oxygène, les cellules nerveuses meurent en seulement quelques minutes.
La gravité des séquelles qui en résulte dépend alors de la région touchée et des fonctions qu’elle contrôle. Plus la zone du cerveau qui est privée d’oxygène est étendue, plus la gravité des séquelles risque d’être importante.
Il s’agit donc d’une véritable urgence médicale dans la mesure où l’accident vasculaire cérébral peut entrainer la destruction totale des neurones (cellules du cerveau) et par conséquent la mort. Le Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits de la femme rapporte qu’il y a eu en France, en 2010, 1 AVC toutes les 4 minutes. 130 000 personnes ont été hospitalisées et 32 500 ont trouvé la mort (1).
Toute suspicion d’AVC doit donc faire l’objet d’une alerte immédiate auprès des secours. Bien que les signes soient multiples, l’accident vasculaire cérébral se manifeste souvent par une déformation de la bouche, une faiblesse d’un côté du corps (bras ou jambe) et des troubles de la parole.
(1) Site Internet du Ministère de la Santé