Les douleurs sont des signaux d'alarme envoyés par notre corps. Elles nous mettent en garde de la présence de blessures réelles et de symptômes physiques ou psychiques.
Les capteurs de la douleur, nommés nocicepteurs, se trouvent partout dans le corps. Ils transmettent la sensation douloureuse sous la forme d'un signal électrique, jusqu’au cerveau. Le rapport à la douleur est donc unique. C’est pourquoi, l’évaluation globale de la douleur ressentie est le pré-requis indispensable à sa prise en charge.
L’Agence Nationale d’Accréditation et d’Évaluation en Santé (ANAES) a défini différentes méthodes d’évaluation de la douleur. Les échelles d’évaluation sont présentées en regard des recommandations professionnelles encadrées par la Haute Autorité de la Santé (HAS). De manière générale, l’intensité de la douleur est évaluée à l’aide d’une échelle numérique variant de 0 à 10. Néanmoins, son utilisation doit tenir compte des capacités d’auto-évaluation du malade et de son âge.
Cette évaluation va guider le choix du traitement antalgique (anti-douloureux). La douleur est dite légère lorsqu’elle est cotée inférieure à 4.