ANSM - Mis à jour le : 27/07/2021
ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flaconChlorhydrate de doxorubicine Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon ?
3. Comment utiliser ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : ANTHRACYCLINES ET APPARENTES (L : antinéoplasiques et immunomodulateurs) - code ATC : L01DB01.
Ce médicament est un cytostatique : il empêche la croissance de certaines cellules.
Il est préconisé notamment dans certaines maladies du sein, des os, du poumon, de la vessie, de l’ovaire, de l’estomac, des ganglions et du sang.
N’utilisez jamais ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon :·si vous êtes allergique à la substance active, à un autre médicament de la même classe (anthracyclines, anthracèdiones) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
·grossesse,
·allaitement,
·en association avec les vaccins vivants atténués (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie (voir Autres médicaments et ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon).
Si ce médicament vous est injecté dans une veine, n’utilisez jamais ADRIBLASTINE dans les cas suivants :
·traitement antérieur par un produit de la même classe à dose maximale.
Si ce médicament vous est injecté dans la vessie, n’utilisez jamais ADRIBLASTINE dans les cas suivants :
·hématurie (présence de sang dans les urines).
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Avertissements et précautionsAdressez-vous à votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère avant d’utiliser ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon.
Ce traitement ne peut être administré que sous surveillance médicale rigoureuse.
Avant de commencer le traitement, votre médecin s’assurera que vous ne souffrez pas d’éventuels effets indésirables issus d’une chimiothérapie antérieure.
La vitesse d’élimination de ce médicament dans le sang est réduite chez les patients obèses.
Avant et pendant le traitement, la surveillance médicale comporte habituellement :
· des examens biologiques précisant l’état du sang (numération et formule sanguine)et de la fonction hépatique,
· une surveillance cardiaque.
Ce médicament est déconseillé en association avec la phénytoïne (et, par extrapolation, la fosphénytoïne) et l’olaparib.
Cette surveillance médicale est particulièrement étroite en cas d’insuffisance hépatique, d’anomalies de la numération sanguine, d’antécédents de maladie cardiaque et si vous prenez ou avez pris récemment du trastuzumab (un médicament utilisé dans le traitement de certains cancers). Le trastuzumab peut persister dans l’organisme jusqu’à 7 mois. Comme le trastuzumab peut endommager le cœur, vous ne devez pas utiliser ADRIBLASTINE jusqu’à 7 mois après l’arrêt du trastuzumab. Si ADRIBLASTINE est utilisé avant ce délai, votre fonction cardiaque doit alors être surveillée attentivement. De même, vous serez particulièrement suivi si vous prenez de fortes doses d’ADRIBLASTINE compte-tenu des éventuels effets de ce médicament sur la moelle osseuse.
La destruction des cellules de la tumeur peut entrainer une augmentation de l’acide urique dans votre sang. Une analyse détaillée du sang après l’initiation du traitement permettra de suivre l’évolution de son taux.
Si vous avez reçu un traitement radiothérapeutique, n’omettez pas de le signaler à votre médecin.
L’injection de ce médicament peut entraîner une inflammation de la veine. En cas de douleur, signalez-le à votre médecin.
ADRIBLASTINE peut potentialiser la toxicité d’autres traitements anticancéreux (notamment au niveau du cœur, de la moelle osseuse, du sang et au niveau gastro-intestinal).
L’utilisation d’un vaccin vivant ou vivant atténué (rougeole, rubéole, oreillons, poliomyélite, tuberculose, varicelle) peut entraîner, chez les patients dont les défenses immunitaires sont affaiblies par la chimiothérapie comportant ADRIBLASTINE, des infections sévères voire fatales.
Les vaccins tués ou inactivés peuvent être administrés. Cependant la réponse à de tels vaccins peut être diminuée.
Si ADRIBLASTINE est administré dans la vessie, ce médicament peut entrainer une inflammation et une constriction de celle-ci.
Une surveillance hématologique régulière est nécessaire.
En cas de doute ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin.
EnfantsSans objet.
Autres médicaments et ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flaconIncompatibilités
Ne pas mélanger ADRIBLASTINE avec un autre produit, notamment l’héparine (risque de précipité), ou des solutions alcalines (entraînant l’hydrolyse de la doxorubicine).
La doxorubicine ne doit pas être mélangée avec le fluorouracile (par exemple dans la même poche de perfusion ou au site d’injection en Y d’une tubulure de perfusion IV) depuis qu’il a été rapporté que ces médicaments sont incompatibles car un précipité pourrait se former. Si une association de la doxorubicine avec le fluorouracile est nécessaire, il est recommandé de rincer la tubulure IV entre l’administration de ces deux médicaments.
Utilisation d'autres médicaments
Ce médicament est contre-indiqué en association avec :
·Les vaccins vivants atténués (vaccins contre la fièvre jaune, la varicelle, le zona, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la tuberculose, le rotavirus, la grippe) et ce pendant les 6 mois suivant l’arrêt de la chimiothérapie.
Ce médicament est déconseillé en association avec :
·La phénytoïne (et, par extrapolation, la fosphénytoïne) (médicaments utilisés dans le traitement de l’épilepsie),
·L’olaparib (médicament utilisé dans le traitement de certains cancers de l’ovaire).
Autres interactions :
Des précautions particulières doivent être prises lorsque le paclitaxel est associé à la doxorubicine.
Prévenez votre médecin si vous prenez des médicaments de la classe des antivitamines K, des immunosuppresseurs ou de la flucytosine (médicament utilisé dans le traitement des mycoses systémiques).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon avec des aliments et boissonsSans objet.
Grossesse et allaitementSi vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
La doxorubicine pouvant provoquer des malformations fœtales, il est important de prévenir votre médecin si vous pensez être enceinte. Evitez d’être enceinte pendant que vous ou votre partenaire prenez ce médicament ainsi que dans les six mois qui suivent l’arrêt du traitement.
La doxorubicine pouvant être nocive pour l’enfant allaité, les femmes doivent interrompre l’allaitement avant de commencer le traitement.
Chez la femme, le traitement par ADRIBLASTINE peut causer une stérilité. ADRIBLASTINE peut entraîner une absence de règles. L’ovulation et les règles réapparaissent généralement après l’arrêt du traitement, bien qu’une ménopause précoce puisse apparaître.
Chez l’homme, ADRIBLASTINE peut atteindre les spermatozoïdes.
Les hommes et les femmes traités par ADRIBLASTINE doivent utiliser une méthode efficace de contraception.
Conduite de véhicules et utilisation de machinesSoyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé.
ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon contient du sodium.ADRIBLASTINE contient 88,5 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par flacon. Cela équivaut à 4,43 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.
3. COMMENT UTILISER ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon ?
PosologieVeillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
La dose administrée doit être évaluée en tenant compte de l'état clinique du patient (hématologique, cardiaque, hépatique et rénal), des doses des autres cytotoxiques associés et de l’indication.
Mode et voie d’administrationCe médicament vous sera administré par un professionnel de santé.
Incompatibilités
Un contact prolongé avec une solution de pH alcalin doit être évité car il entraîne une dégradation du médicament.
ADRIBLASTINE ne doit pas être mélangé avec de l’héparine ou avec le 5-fluorouracile car un précipité pourrait se former.
Administration
Voie intraveineuse :La solution doit être injectée, en 3 à 5 minutes et en 10 minutes maximum (afin de réduire le risque d’extravasation et de thrombose) dans la tubulure d'une perfusion veineuse de solution de chlorure de sodium à 0,9 % ou de solution de glucose à 5 %.
Une injection directe en bolus n’est pas recommandée.
Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est intraveineuse.
Toute extravasation risquerait de produire une nécrose des tissus environnants. Dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
Des instillations de 30 à 50 mg dans 25 à 50 ml de solution saline sont recommandées. En cas de toxicité locale (cystite), la dose doit être instillée dans 50 à 100 ml de solution alcaline. Le patient doit continuer à recevoir des instillations à intervalles hebdomadaires à mensuels (voir rubrique 4.4).
La doxorubicine doit être instillée à l’aide d’un cathéter maintenu en intravésical pendant 1 à 2 heures. Pendant l’instillation, le patient doit se retourner afin de s’assurer que la muqueuse vésicale ait le plus de contact possible avec la solution administrée. Afin d’éviter une dilution du produit dans les urines, le patient doit être informé de ne boire aucune boisson dans les 12 heures précédant l’instillation. Le patient doit uriner à la fin de l’instillation.
A l’attention du personnel soignant :Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d’assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions requises pour le patient.
En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :
·mettre une blouse à manches longues et poignets serrés, afin d’éviter toute projection de solution sur la peau,
·porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,
·mettre des gants à usage unique, après lavage aseptique des mains,
·préparer la solution sur un champ de travail,
·arrêter la perfusion, en cas d’injection hors de la veine,
·éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,
·détruire les déchets toxiques,
·manipuler les excréta et vomissures avec précaution.
Les femmes enceintes doivent éviter la manipulation des cytotoxiques.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
En cas de fuite ou de renversement du produit, la surface doit être traitée puis laissée en contact avec l’hypochlorite de sodium dilué (1 % de chlore libre) puis rincée avec de l’eau.
En cas de contact accidentel de la solution avec la peau, laver immédiatement et abondamment à l’eau savonneuse ou avec une solution de bicarbonate de sodium, et consulter un médecin.
Cependant, il convient de ne pas abimer la peau en frottant avec une brosse.
En cas de contact avec le ou les yeux, retenir la paupière en arrière, rincer abondamment à l’eau pendant au moins 15 minutes, puis consulter un médecin.
Fréquence d'administrationVoie intraveineuse :
Chaque traitement est séparé d'un intervalle de 3 à 4 semaines.
Voie intravésicale :
Le patient reçoit des instillations à intervalles hebdomadaires à mensuels.
Durée du traitementLa durée du traitement est définie par votre médecin.
Si vous avez utilisé plus de ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon que vous n’auriez dûTransfert du patient en unités de soins spécialisées où des mesures appropriées seront prises.
L’hémodialyse est inutile.
En cas de surdosage, sont notamment observés : une atteinte sévère de la moelle osseuse, une toxicité gastro-intestinale et une toxicité cardiaque aiguë. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines.
Si vous oubliez d’utiliser ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon Si vous arrêtez d’utiliser ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flaconSans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?
Au cours du traitement, il est possible que surviennent :
Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus de 1 patient sur 10) :
·Infection,
·Une chute des globules blancs (leucopénie, neutropénie), des plaquettes sanguines (éléments du sang qui jouent un rôle important dans la coagulation sanguine) et des globules rouges (anémie).
Cette chute des globules blancs peut s’accompagner de frissons, de fièvre et de signes d’infections qui nécessitent immédiatement un avis médical,
·Diminution de l’appétit,
·Des troubles digestifs : nausées, vomissements. Ces troubles peuvent être supprimés voire prévenus par un traitement anti-nauséeux approprié,
·Diarrhée, une inflammation de la muqueuse buccale (stomatite),
·Une chute des cheveux (alopécie). Celle-ci s’observe dans 90 % des cas, mais elle est réversible à l’arrêt du traitement ; ampoules et/ou éruptions pouvant être douloureuses sur les pieds et les mains (syndrome main-pied),
·Fatigue, fièvre, frissons,
·Diminution de la fraction d’éjection, anomalies de l’électrocardiogramme (ECG), anomalies du taux d’enzymes hépatiques (transaminases), prise de poids.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 à 10 patients sur 100) :
·Infection généralisée (sepsis),
·Conjonctivite,
·Des troubles cardiaques : insuffisance cardiaque, accélération du rythme cardiaque (tachycardie),
·Des douleurs abdominales, inflammation de l’œsophage (œsophagite),
·Eruption cutanée (rash), urticaire, modification de la couleur de la peau et des ongles (hyperpigmentation cutanée et unguéale),
·Des réactions localisées au site d'injection.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 à 10 patients sur 1000) :
·Des troubles vasculaires : embolie.
Effets indésirables dont la fréquence n’est pas connue :
·Des leucémies ont été rapportées (leucémie lymphoïde aiguë, leucémie myéloïde aiguë). Elles sont accessibles à un traitement curateur,
·Allergie généralisée (réaction anaphylactique),
·Déshydratation, augmentation de l’acide urique dans le sang (hyperuricémie),
·Inflammation de la cornée, larmoiements,
·Des troubles cardiaques : battements accélérés et irréguliers du cœur (tachyarythmie), troubles du rythme cardiaque (bloc auriculo-ventriculaire et bloc de branche),
·Hémorragie, bouffées de chaleur, phlébite (obstruction d’une veine due à un caillot), thrombophlébite, choc (malaise brutal avec chute de la tension artérielle),
·Lésions de l’estomac, saignement au niveau de l’estomac ou des intestins, changement de la couleur de l’intérieur de la bouche, inflammation de l’intestin (colite),
·Démangeaison, réaction cutanée lors de l’exposition au soleil et aux UV (photosensibilité), réaction cutanée récurrente lors de l’administration du médicament (réaction de rappel), rougeur des mains, des pieds, des coudes, des genoux et de la tête,
·Coloration excessive des urines (chromaturie),
·Arrêt des règles (aménorrhée), réduction (oligospermie) voire la disparition (azoospermie) des spermatozoïdes dans le sperme,
·Malaise.
Ces troubles peuvent survenir même si le traitement a un effet favorable. Il faut les signaler au médecin qui a en charge votre traitement.
D’une manière générale, les troubles cardiaques peuvent être prévenus grâce à une surveillance régulière, notamment par une échographie cardiaque ou électrocardiogramme (ECG).
Le passage du médicament en dehors de la veine risque d’entraîner une destruction des tissus avoisinants ; il convient d’avertir immédiatement le personnel soignant en cas de sensation anormale sur le trajet de la veine perfusée.
Déclaration des effets secondairesSi vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
5. COMMENT CONSERVER ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon ?
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le conditionnement extérieur après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur (entre +2 °C et +8 °C).
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine et à l’abri de la lumière.
Après ouverture le produit doit être utilisé immédiatement.
La conservation au froid peut entrainer la gélification du produit ; il reprend l’aspect d’une solution légèrement visqueuse puis mobile après 2 à 4 heures à température ambiante (15-25 °C).
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS
Ce que contient ADRIBLASTINE 50 mg/25 ml, solution injectable pour perfusion en flacon
Chlorhydrate de doxorubicine ........................................................................................ 50,0 mg
Pour un flacon.
Acide chlorhydrique, chlorure de sodium, eau pour préparation injectable.
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable pour perfusion ; flacon de 39 ml.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
PFIZER HOLDING FRANCE23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
PFIZER23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
ACTAVIS ITALY S.P.A.VIA PASTEUR, 10
20014 NERVIANO (MI)
ITALIE
Ou
PFIZER SERVICE COMPANYHOGE WEI 10
1930 ZAVENTEM
BELGIQUE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).