Prix de DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable

ANSM - Mis à jour le : 10/03/2022

Dénomination du médicament

DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable Phénytoïne sodique

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant d'utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?

3. Comment utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?

6. Contenu de l'emballage et autres informations.

1. QU'EST-CE QUE DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothérapeutique : ANTIEPILEPTIQUES - code ATC : N03AB02.

Ce médicament est préconisé :

1) en neurologie :

·pour le traitement de l'état de mal épileptique de l'adulte et de l'enfant, en monothérapie ou en association,

·pour la prévention des crises d'épilepsie de la phase aiguë après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves quand l'administration orale de la phénytoïne est impossible.

2) en cardiologie :

·dans les troubles du rythme ventriculaire lors d'une intoxication digitalique, en cas de besoin : échec ou intolérance aux traitements de référence.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT D'UTILISER DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?

N'utilisez jamais DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable :

·Si vous êtes allergique (hypersensible) à la phénytoïne, aux dérivés de l'hydantoïne, ou à l'un des autres composants du produit contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

·Si vous souffrez de l'un des problèmes cardiaques suivants : bradycardie sinusale, bloc sino-auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire du deuxième et du troisième degré et syndrome de Strokes-Adams.

·En association avec les substances suivantes : cobicistat, daclastavir, dasabuvir, delamanid, grazoprevir + elbasvir, isavuconazole, ledipasvir, lurasidone, midostaurine, millepertuis, ombistavir + paritaprévir, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir, voxilaprévir.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable.

Utilisation pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer : il existe un risque d'effet délétère pour l'enfant à naître si DILANTIN est utilisé pendant la grossesse. Si vous êtes une femme en âge d'avoir des enfants ou enceinte, votre médecin ne vous prescrira pas ce médicament, sauf en cas d'échec des traitements moins à risque pour l'enfant à naître. Avant de commencer le traitement, votre médecin vous informera des risques, s'assurera que vous n'êtes pas enceinte et que vous utilisez une contraception efficace pendant le traitement par DILANTIN. Votre médecin ne doit pas interrompre brutalement votre traitement, car cela pourrait être dangereux pour vous et pour votre enfant à naître si vous êtes enceinte (voir rubrique Grossesse).

·Ce médicament n'est pas efficace dans toutes les formes d'épilepsie.

·La vitesse d'injection (voir rubrique 3 - Comment utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?) doit être respectée car il existe un risque d'hypotension (chute de tension) lorsque DILANTIN est administré trop rapidement.

·L'administration de DILANTIN peut provoquer une diminution de la pression artérielle et des problèmes cardiaques graves, entraînant parfois le décès. Ces effets indésirables peuvent être plus graves chez les patients âgés, ou les patients gravement malades.

·En cas d'hypotension (baisse de la pression artérielle) ou d'insuffisance cardiaque, une surveillance rapprochée est nécessaire. Des troubles du rythme et de la conduction cardiaque, parfois graves ont été rapportés après l'administration de phénytoïne. Une hypotension peut aussi survenir après administration IV de fortes doses et/ou débit de perfusion élevé de phénytoïne et même aux doses et débits recommandés. Il peut être nécessaire de réduire le débit de perfusion ou d'arrêter l'administration.

·Pendant l'injection, certains examens de surveillance seront réalisés (vérification du pouls et de la tension artérielle, électrocardiogramme surtout chez les personnes âgées ou à risque, examens sanguins). D'autres mesures incluant l'administration concomitante (en même temps) par voie injectable d'une benzodiazépine ou d'un barbiturique peuvent être nécessaires pour contrôler rapidement les crises épileptiques.

·En cas d'extravasation du produit (passage de liquide en dehors de la veine), il y a un risque important de réactions locales, pouvant aller jusqu'à la nécrose (lésion sévère de la peau).

·En début de traitement, la fréquence des crises d'épilepsie peut augmenter ou un nouveau type de crises peut apparaître.

·Ce médicament contient de petites quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose.

·L'interprétation des concentrations plasmatiques de phénytoïne doit être faite avec précaution chez les patients avec une altération de la fonction rénale et/ou hépatique, ou ceux qui présentent un taux faible d'albumine ou un taux élevé de bilirubine, deux protéines présentes dans le sang.

· Un traitement antiépileptique ne doit pas être interrompu brutalement car cela risque d'augmenter la fréquence des crises. Si une réduction de dose, une interruption ou une substitution par un médicament antiépileptique alternatif s'avèrent nécessaires, cela devra être réalisé progressivement sous contrôle de votre médecin. Dans le cas où votre médecin décide de l'arrêt du traitement en raison d'une réaction allergique, le traitement alternatif sera un traitement antiépileptique n'appartenant pas à la même classe de médicament.

· Des pensées autodestructrices ou suicidaires ont été observées chez un petit nombre de personnes traitées par des antiépileptiques tels que DILANTIN. Si vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement votre médecin.

Des concentrations élevées prolongées de phénytoïne au-delà des doses thérapeutiques peuvent entraîner, des états confusionnels tels que "délires", "psychoses" ou "encéphalopathies" ou, rarement, des perturbations irréversibles des fonctions cérébelleuses et/ou une atrophie cérébelleuse. Les antiépileptiques (tels que DILANTIN) sont susceptibles d'entraîner une pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (principalement localisée sur les plis de la peau, le tronc et les membres supérieurs), un syndrome de Stevens Johnson (décollement de la peau pouvant rapidement s'étendre à tout le corps), ou une nécrolyse épidermique toxique (destruction de la peau) pouvant être mortels. Cela se traduit par de la fièvre, des rougeurs sur la peau, des ulcères dans la bouche, la gorge, le nez et au niveau des organes génitaux, une conjonctivite et une augmentation de la taille des ganglions. Une atteinte du foie est possible. Ces syndromes sont souvent accompagnés de symptômes grippaux. L'éruption cutanée peut évoluer vers la formation de cloques généralisées ou de desquamation de la peau. Le risque de survenue de ces syndromes est le plus élevé pendant les premières semaines de traitement.

·Des éruptions cutanées sévères pourraient aussi survenir de façon plus fréquente chez certains patients d'origine chinoise.

·Des réactions allergiques ou un syndrome d'hypersensibilité (fièvre, éruption, augmentation du volume des ganglions, pouvant être accompagnés de douleurs dans les articulations, une jaunisse, une augmentation du volume du foie, ou une altération de la formule sanguine), ont été rapportés.

Les patients les plus à risque de développer ce syndrome sont les patients noirs, ceux ayant des antécédents familiaux ou personnels ainsi que les patients présentant une diminution des mécanismes de défense de l'organisme.

Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez une éruption cutanée ou d'autres signes tels que démangeaisons, cloques, légère éruption cutanée, fièvre car dans ces cas l'arrêt du traitement est très souvent nécessaire et vous ne pourrez plus jamais être traité par DILANTIN.

Des œdèmes, des décolorations de la peau ou des douleurs des extrémités au site d'injection ont été observés chez certains patients. Contactez rapidement votre médecin si vous présentez ces symptômes.

Des gonflements du visage, de la bouche (lèvre, gencive, langue) et de la gorge pouvant entraîner des difficultés respiratoires et menaçant le pronostic vital (angiœdèmes) ont été rapportées chez des personnes traitées avec de la phénytoïne. Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez ces symptômes.

·Si vous êtes d'origine taïwanaise, japonaise, malaisienne ou thaïlandaise et que les tests ont révélé que vous êtes porteur du variant génétique CYP2C9*3, adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d'utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable.

Enfants

Sans objet.

Autres médicaments et DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable

Certaines interactions peuvent modifier la concentration du médicament dans l'organisme dès l'administration d'une dose de charge et surtout pendant la phase suivante d'ajustement de la posologie. Une détermination des concentrations de médicament dans le sang est alors particulièrement utile.

Tous les médicaments ne sont pas détaillés dans la liste ci-dessous. Parlez-en avec votre médecin ou votre pharmacien, en cas de doute.

Vous ne devez jamais prendre ce médicament en même temps que les substances suivantes : cobicistat, daclatasvir, dasabuvir, delamanid, grazoprevir + elbasvir, isavuconazole, ledipsavir, lurasidone, midostaurine, millepertuis, ombitasvir + paritaprévir, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir, voxilaprévir.

Vous ne devez généralement pas prendre ce médicament, sauf avis contraire de votre médecin en même temps que :

·les estroprogestatifs, progestatifs et la cyprotérone (contraceptifs);

·l'ulipristal, une pilule du lendemain ;

·certains médicaments antibiotiques: le sulfaméthoxazole, sulfafurazole, sulfaméthizol (voie générale), la télithromycine ;

·certains médicaments anti-ulcéreux: cimétidine;

·le naloxegol utilisé contre la constipation ;

·certains médicaments utilisés dans les cures de désintoxication alcoolique: disulfirame;

·l'aprépitant utilisé contre les nausées et les vomissements survenant dans le cadre d'une chimiothérapie ;

·le bocéprévir et le simeprevir, utilisés dans le traitement de l'hépatite C ;

·le dolutégravir et le ténofovir utilisés dans le traitement du VIH ;

·le bosentan et le macitentan, utilisés dans un certain type de maladie grave des poumons ;

·les médicaments cytotoxiques, les inhibiteurs des tyrosines kinases, l'abiratérone, le cyclophosphamide, le docetaxel, l'étoposide, l'idelalisib, l'irinotécan, l'olaparib, le paclitaxel, le regorafenib, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques, le vismodegib, utilisés dans le traitement du cancer ;

·l'amiodarone, le dabigatran, le dronédarone, la nimodipine, la ranolazine, utilisés pour certains problèmes cardiaques ;

·les anticoagulants, par exemple dabigatran, edoxaban, apixaban, rivaroxaban ;

·le ticagrélor utilisé contre la thrombose (caillot dans le sang) ;

·l'inhibiteur de la 5 alpha réductase utilisé en urologie ;

·le fentanyl utilisé dans le cadre d'une anesthésie ou d'une analgésie (pour soulager la douleur) ;

·l'oxycodone utilisé pour soulager la douleur ;

·la miansérine, la sertraline, des médicaments contre la dépression ;

·la quétiapine utilisé dans le traitement de la psychose ;

·le praziquantel, destiné à lutter contre les vers ;

·l'itraconazole et le voriconazole destinés à lutter contre certains champignons;

·la bedaquiline utilisé dans le traitement de la tuberculose

·l'ivacaftor utilisé dans le traitement de la mucoviscidose;

·l'apremilast utilisé dans le traitement du psoriasis

·le lacosamide utilisé dans le traitement de l'épilepsie ;

·le vémurafénib utilisé dans le traitement du mélanome (cancer de la peau).

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable avec des aliments, boissons et de l'alcool

Sans objet.

Grossesse allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

Grossesse

DILANTIN ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et chez les femmes en âge d'avoir des enfants sauf en l'absence d'alternative moins à risque pour l'enfant à naître. Votre médecin ne doit pas interrompre brutalement votre traitement, ceci pourrait entraîner la réapparition des crises, qui auraient des conséquences graves pour vous et/ou votre enfant à naître.

DILANTIN peut provoquer des malformations congénitales importantes. Si vous prenez DILANTIN pendant la grossesse, votre bébé présente jusqu'à 3 fois plus de risques d'avoir une malformation congénitale que les femmes ne prenant pas de médicament antiépileptique. Des anomalies congénitales majeures, notamment des anomalies de la croissance, du visage du crâne, des ongles, des doigts, et du cœur ont été rapportées. Certaines de ces anomalies peuvent se produire en même temps dans le cadre d'un syndrome d'hydantoïne fœtale.

Des problèmes de développement neurologique (développement du cerveau) ont été rapportés chez des bébés nés de mères ayant pris la phénytoïne pendant leur grossesse. Certaines études ont révélé que la phénytoïne avait un effet négatif sur le développement neurologique des enfants exposés à la phénytoïne dans l'utérus, alors que d'autres études n'ont pas mis en évidence un tel effet. La possibilité d'un effet sur le développement neurologique ne peut pas être exclue.

Quelques cas d'affections cancéreuses notamment des neuroblastomes (tumeurs) ont été rapportés chez des enfants dont la mère a reçu de la phénytoïne pendant la grossesse, mais le rôle respectif du traitement et des facteurs confondants n'est pas déterminé dans ces cas.

Femmes en âge d'avoir des enfants :

·Avant de commencer le traitement, hors situation d'urgence, votre médecin s'assurera que vous n'êtes pas enceinte. Vous devez utiliser une contraception efficace pendant le traitement et jusqu'à un mois après l'arrêt. Ce médicament peut rendre inefficace les contraceptifs oraux (pilule contraceptive), dans ce cas, il faudra utiliser en plus un autre moyen de contraception (par exemple un préservatif). Pour cela, demandez conseil à votre médecin.

·En cas de désir de grossesse, n'interrompez pas votre contraceptif ou votre traitement avant d'en avoir parlé avec votre médecin spécialiste. Il mettra en place les mesures nécessaires pour que votre grossesse se déroule au mieux pour vous et l'enfant à naître.

Si vous découvrez que vous êtes enceinte, pensez être enceinte ou envisagez une grossesse :

·Votre médecin envisagera un arrêt du traitement ou jugera de l'utilité éventuelle de le poursuivre en l'absence d'alternative moins à risque pour l'enfant à naître, auquel cas :

o pendant la grossesse, votre médecin adaptera la dose pour obtenir la dose minimale qui est efficace pour vous et mettra en place une surveillance spécialisée adaptée à votre maladie et au suivi de votre enfant à naître.

o avant l'accouchement : votre médecin vous prescrira certaines vitamines pour éviter que ce médicament ne provoque des saignements durant les premiers jours de vie ou des troubles dans la formation des os de votre bébé.

o après l'accouchement : une injection de vitamine K pourra également être prescrite à votre bébé, à la naissance, pour éviter des saignements. Si vous avez pris DILANTIN en fin de grossesse, une surveillance adaptée sera mise en place pour détecter l'éventuelle survenue de troubles chez le nouveau-né.

o chez l'enfant : prévenez le(s) médecin(s) qui suivra(ont) votre enfant que vous avez été traitée par phénytoïne pendant votre grossesse. ll(s) mettra(ont) en place un suivi rapproché du développement neurologique de votre enfant afin de lui apporter des soins spécialisés le plus tôt possible, si nécessaire.

Allaitement

Ce médicament passe dans le lait maternel. Par mesure de précaution, il convient d'éviter d'allaiter pendant le traitement.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

La conduite de véhicules ou l'utilisation de machines est déconseillée. Dilantin 250 mg/5 ml, solution injectable peut provoquer des étourdissements ou une somnolence. Par conséquent, ne conduisez pas et n'utilisez aucun outil ni aucune machine sans consulter votre médecin.

DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable contient de petites quantités d'éthanol (alcool), inférieures à 100 mg par dose, du propylène glycol et du sodium.

Ce médicament contient 10% d'éthanol (alcool), c'est-à-dire 400.0 mg d'éthanol pour 5 ml de solution, ce qui est équivalent à 8.8 ml de bière, 3,7 ml de vin par flacon.

La quantité d'alcool contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'avoir un effet chez les adultes et les adolescents, et est peu susceptible d'avoir un effet notable chez les enfants. Chez les jeunes enfants, certains effets peuvent survenir comme par exemple la somnolence.

L'alcool contenu dans ce médicament peut modifier les effets d'autres médicaments. Parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez d'autres médicaments.

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

Si vous êtes dépendant à l'alcool, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

Le médicament contient aussi 2.072 g de propylène glycol pour 5 ml de solution de phénytoine, ce qui est équivalent à 414.0 mg de propylène glycol par ml.

Si votre enfant a moins de 5 ans, demandez à votre médecin ou votre pharmacien avant que votre enfant ne reçoive ce médicament, en particulier s'il reçoit d'autres médicaments contenant du propylène glycol ou de l'alcool.

Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ne prenez pas ce médicament sauf avis contraire de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des contrôles supplémentaires pendant que vous prenez ce médicament.

Si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein, ne prenez ce médicament que sur avis de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des examens complémentaires si vous prenez DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable plus de 24 heures.

N'utilisez ce médicament que sur recommandation de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des examens complémentaires pendant que vous prenez ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) pour 5 ml de solution, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

3. COMMENT UTILISER DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?

Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

Voie intraveineuse exclusive.

Posologie

1) en neurologie :

· Traitement de l'état de mal épileptique de l'adulte et de l'enfant, en monothérapie ou en association.

Dose de charge

Chez l'adulte : 18 mg/kg

Chez l'enfant : 10 à 15 mg/kg

Chez le nouveau-né : 8 à 12 mg/kg

Chez la personne âgée : 10 à 15 mg/kg

En cas d'inefficacité cette dose de charge peut être suivie par une ou plusieurs doses de 5 mg/kg, sans dépasser 30 mg/kg/24 heures et sous contrôle des taux plasmatiques.

Vitesse d'administration

1 mg/kg/min, sans dépasser 50 mg/min (chez l'adulte et chez l'enfant), 25 mg/min (chez la personne âgée).

La dose de charge sera administrée en 20-60 minutes.

Traitement d'entretien

Après 6-12 heures et tant que l'administration orale est impossible :

Chez l'adulte : 7 à 10 mg/kg/24 h

Chez le nouveau-né : 3 à 5 mg/kg/24 h

· Prévention des crises d'épilepsie de la phase aiguë après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves quand l'administration orale de la phénytoïne est impossible.

Chez les patients ne recevant pas déjà de phénytoïne par voie orale :

La posologie est la même que dans l'état de mal constitué (dose de charge, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues).

Chez les patients recevant déjà de la phénytoïne par voie orale :

Dose initiale de 9 mg/kg, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues.

2) en cardiologie :

200 à 1000 mg en IV lente sans dépasser 50 mg par minute.

Populations particulières

Chez les patients âgés ou chez les patients atteints de maladie rénale ou hépatique, il faut envisager une diminution de la dose ou du débit de perfusion, ou des doses moins fréquentes. Une surveillance médicale attentive est nécessaire.

Mode d'administration

Voie intraveineuse exclusive.

La phénytoïne par voie parentérale peut être administrée en bolus intraveineux lent ou par perfusion intraveineuse. Une perfusion rapide peut être associée à des effets indésirables cardiovasculaires.

En raison des risques de toxicité cardiaque et locale associés à la phénytoïne par voie intraveineuse, l'utilisation de la phénytoïne par voie orale doit être privilégiée dès que possible.

DILANTIN peut être injecté directement, mais il est préférable de le diluer dans une solution de chlorure de sodium à 0,9% pour obtenir une concentration voisine de 5 mg/ml. DILANTIN ne doit pas être ajouté à du glucose ou des solutions contenant du glucose en raison du risque de précipitation. La solution sera injectée dans une grosse veine avec une aiguille ou un cathéter de gros calibre, de préférence avec une seringue électrique. Une voie veineuse particulière lui sera réservée à cause d'un risque de précipitation si d'autres substances lui étaient ajoutées. Chaque injection de DILANTIN solution injectable doit être suivie par une injection de chlorure de sodium isotonique dans la même aiguille ou cathéter afin de diminuer l'irritation veineuse locale due au pH de la solution de DILANTIN.

Surveillance

Le pouls et la tension artérielle doivent être vérifiés toutes les deux minutes. Une baisse de la tension artérielle, une bradycardie doivent impérativement faire ralentir le débit de l'injection. Une surveillance continue ou subcontinue de l'électrocardiogramme est fortement conseillée, surtout chez les personnes âgées ou à risque. On cherchera à identifier tout signe de détresse respiratoire. Un dosage des concentrations sériques de phénytoïne peut être nécessaire lors de la prise en charge d'un état de mal épileptique et de l'établissement du traitement d'entretien.

D'autres mesures incluant l'administration concomitante par voie injectable d'une benzodiazépine ou d'un barbiturique à demi-vie courte peuvent être nécessaires pour contrôler rapidement les crises épileptiques.

Fréquence d'administration

Ce médicament est un médicament d'urgence.

Durée du traitement

Selon l'avis du médecin.

Si vous avez utilisé plus de DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable que vous n'auriez dû

En cas de surdosage, les symptômes suivants ont été rapportés : troubles digestifs, somnolence, coma, hypotension et apnée.

Des cas de dysfonction cérébelleuse et d'atrophie cérébelleuse irréversibles ont également été rapportés.

Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

Le traitement est symptomatique.

L'évacuation du toxique par hémodialyse peut être envisagée

Si vous oubliez d'utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable

Sans objet.

Si vous arrêtez d'utiliser DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable

L'arrêt du traitement doit se faire de manière progressive ; en effet l'arrêt brutal du traitement (ou la diminution importante des doses) peut entraîner la réapparition des crises.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

Les signes de toxicité liés à l'utilisation intraveineuse de ce produit se traduisent essentiellement par un collapsus cardio-vasculaire (syndrome d'apparition brutale caractérisé notamment par un refroidissement des extrémités, des sueurs, un pouls rapide et imperceptible, une chute de la tension artérielle…) et/ou une dépression du système nerveux central.

- Affection du système immunitaire : des réactions allergiques ou un syndrome d'hypersensibilité (fièvre, éruption, augmentation du volume des ganglions, pouvant être accompagnés de douleurs dans les articulations, une jaunisse, une augmentation du volume du foie, ou une altération de la formule sanguine), ont été rapportés.

Lupus érythémateux systémique, péri-arthérite noueuse, anomalies des immunoglobulines.

Des cas d'angiœdèmes (gonflements du visage, de la bouche et de la gorge pouvant entraîner des difficultés respiratoires et menaçant le pronostic vital) ont été rapportés.

– Affections cardiovasculaires : des troubles de la fonction cardiaque ont été rapportés (fibrillation ventriculaire, dépression de la conduction ventriculaire et auriculaire). Ces complications sévères sont plus fréquemment rencontrées chez le patient âgé ou gravement malade.

Des cas d'arrêts cardiaques, de bradychardie (ralentissement du rythme cardiaque), et d'hypotension (baisse de la tension artérielle) ont été rapportés.

– Affections psychomotrices et neurologiques : le plus souvent : mouvements involontaires des yeux, difficulté à coordonner les mouvements, paroles mal articulées, coordination ralentie, confusion mentale et aussi insomnie, vertiges, maux de tête, sensations de picotement et de fourmillement, somnolence ; rarement : mouvements anormaux incluant chorée, contracture musculaire, tremblements similaires à ceux induits par les phénothiazines et autres neuroleptiques ; exceptionnellement : atteinte des nerfs des membres périphériques à prédominance sensitive en cas de traitement prolongé. Des cas d'atrophie cérébelleuse ont été rapportés et semblent plus fréquents en cas d'exposition prolongées et/ou à des concentrations élevées.

– Affections gastro-intestinales : nausées, vomissements et constipation.

– Peau et muqueuses : le plus souvent : éruption avec fièvre ; rarement : manifestations plus sévères pouvant aller jusqu'à la mort (lupus érythémateux (maladie inflammatoire), dermatite bulleuse exfoliatrice (inflammation de la peau) ou purpura (« bleus » ou petites taches rouges sur la peau), syndrome de Stevens-Johnson, nécrose toxique de l'épiderme) ; hypertrophie des gencives, épaississement des lèvres, pilosité importante et maladie de La Peyronie. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (éruption cutanée généralisée rouge et squameuse avec des bosses sous la peau et des cloques accompagnée de fièvre, principalement localisée sur les plis de la peau, le tronc et les membres supérieurs) et des cas d'urticaires ont été rapportés.

– Muscle et squelette : des cas de problèmes osseux (diminution de la densité minérale osseuse, d'ostéopénie, d'ostéoporose) et de fractures ont été rapportés. Si vous suivez un traitement antiépileptique à long terme et que vous avez des antécédents d'ostéoporose ou que vous prenez des stéroïdes, parlez-en à votre médecin.

– Sang : diminution ou éventuellement disparition d'une ou plusieurs catégories de cellules sanguines, globules rouges (aplasie pure des globules rouges), globules blancs, plaquettes (thrombocytopénie, leucopénie, granulocytopénie, agranulocytose et pancytopénie avec ou sans aplasie médullaire pouvant parfois aller jusqu'à la mort).

Exceptionnellement : anémie macrocytaire et mégaloblastique (atteinte des globules rouges).

De rares cas d'atteinte des ganglions lymphatiques ont été rapportés (lymphadénopathies à type d'hyperplasie lymphoïde, pseudolymphome et lymphome malin).

– Troubles généraux et anomalies au site d'administration : irritation locale, inflammation, sensibilité, nécrose cutanée (lésion sévère de la peau) et décollement de l'épiderme ont été rapportés avec ou sans fuite du produit en dehors de la veine. Œdème, décoloration et douleur du site d'injection (décrit comme le « syndrome du gant pourpre ») ont aussi été rapportés.

– Affections congénitales, familiales et génétiques : Malformations congénitales et autres anomalies du développement de l'enfant à naître.

– Autres : des atteintes hépatiques (atteinte du foie dont hépatite), une altération du goût ont aussi été décrites.

– Investigations : anomalies de l'examen de la fonction thyroïdienne.Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents

De façon générale, le profil des effets indésirables de la phénytoïne est similaire entre les enfants et les adultes. L‘hyperplasie gingivale survient plus fréquemment chez les enfants et les adolescents, et chez les patients ayant une mauvaise hygiène buccale.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du médicament.

Contactez immédiatement votre médecin si vous présentez une éruption cutanée ou d'autres signes tels que démangeaisons, cloque, légère éruption cutanée, fièvre car dans ces cas l'arrêt du traitement est très souvent nécessaire.

5. COMMENT CONSERVER DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ce médicament doit être conservé à une température comprise entre 15°C et 30°C.

A usage unique seulement. Jeter toute solution inutilisée.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.

6. CONTENU DE L'EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable

  • La substance active est :

Phénytoïne sodique................................................................................................... 250,00 mg

Pour un flacon

·Les autres composants sont :

Propylène glycol, Alcool, Hydroxyde de sodium, Eau pour préparations injectables.

Qu'est-ce que DILANTIN 250 mg/5 ml, solution injectable et contenu de l'emballage extérieur

Solution injectable en flacon. Boîte de 10.

Titulaire de l'autorisation de mise sur le marché

ESTEVE PHARMACEUTICALS S.A.S.

IMMEUBLE CAP SUD

106 AVENUE MARX DORMOY

92120 MONTROUGE

Exploitant de l'autorisation de mise sur le marché

ESTEVE PHARMACEUTICALS S.A.S.

IMMEUBLE CAP SUD

106 AVENUE MARX DORMOY

92120 MONTROUGE

Fabricant

ACTAVIS ITALIA SPA

VIA PASTEUR 10

20014 NERVIANO (MI)

ITALIE

OU

PFIZER MANUFACTURING BELGIUM N.V.

RIJKSWEG 12

B-2870 PUURS

BELGIQUE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l'ANSM (France).

Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:

MISES EN GARDE

La voie intramusculaire ne doit pas être utilisée dans le traitement de l'état de mal épileptique car le pic plasmatique n'est pas atteint avant environ 24 heures.

DlLANTIN peut être injecté directement, mais il est préférable de le diluer dans une solution de chlorure de sodium à 0,9%. DILANTIN ne doit pas être ajouté à du glucose ou des solutions contenant du glucose en raison du risque de précipitation.

La concentration plasmatique de phénytoïne doit être contrôlée dans les heures suivant la dose de charge pour ajuster le traitement d'entretien, surtout si une interaction avec un autre médicament est possible. Les interactions médicamenteuses concernent pour la plupart la prise orale prolongée de phénytoïne et non son administration parentérale en urgence. Toutefois, certaines interactions peuvent modifier la concentration du médicament dans l'organisme dès l'administration d'une dose de charge et surtout pendant la phase suivante d'ajustement de la posologie. Une détermination des concentrations de médicament dans le sang est alors particulièrement utile.

POSOLOGIE

1) en neurologie

Traitement de l'état de mal épileptique de l'adulte et de l'enfant, en monothérapie ou en association

Dose de charge

Chez l'adulte : 18 mg/kg

Chez l'enfant : 10 à 15 mg/kg

Chez le nouveau-né : 8 à 12 mg/kg

Chez la personne âgée : 10 à 15 mg/kg

En cas d'inefficacité cette dose de charge peut être suivie par une ou plusieurs doses de

5 mg/kg, sans dépasser 30 mg/kg/24 heures et sous contrôle des concentrations plasmatiques.

Vitesse d'administration : 1 mg/kg/min, sans dépasser 50 mg/min (chez l'adulte et chez l'enfant), 25 mg/min (chez la personne âgée).

La dose de charge sera administrée en 20-60 minutes.

Traitement d'entretien

Après 6-12 heures et tant que l'administration orale est impossible :

Chez l'adulte : 7 à 10 mg/kg/24 h

Chez le nouveau-né : 3 à 5 mg/kg/24 h

Prévention des crises d'épilepsie de la phase aiguë après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves quand l'administration orale de la phénytoïne est impossible

Chez les patients ne recevant pas déjà de phénytoïne par voie orale :

La posologie est la même que dans l'état de mal constitué (dose de charge, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues).

Chez les patients recevant déjà de la phénytoïne par voie orale :

Dose initiale de 9 mg/kg, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues.

2) en cardiologie

200 à 1000 mg en IV lente sans dépasser 50 mg par minute.

Populations particulières

Chez les patients âgés ou chez les patients atteints de maladie rénale ou hépatique, il faut envisager une diminution de la dose ou du débit de perfusion, ou des doses moins fréquentes. Une surveillance médicale attentive est nécessaire.

MODE D'ADMINISTRATION

Voie intraveineuse exclusive.

DlLANTIN peut être injecté directement, mais il est préférable de le diluer dans une solution de chlorure de sodium à 0,9% pour obtenir une concentration voisine de 5 mg/ml. Dilantin ne doit pas être ajouté à du glucose ou des solutions contenant du glucose en raison du risque de précipitation.

En raison du risque de toxicité locale, la solution sera injectée dans une grosse veine périphérique ou centrale avec une aiguille ou un cathéter de gros calibre, de préférence avec une seringue électrique. Une voie veineuse particulière lui sera réservée à cause d'un risque de précipitation si d'autres substances lui étaient ajoutées. Avant l'administration, la perméabilité du cathéter IV doit être testée avec une solution saline stérile. Chaque injection de DILANTIN solution injectable doit être suivie par une injection de solution saline stérile dans la même aiguille ou cathéter afin de limiter l'irritation veineuse locale due au pH de la solution de DILANTIN.

SURVEILLANCE

Vérifier le pouls et la tension artérielle toutes les deux minutes. Une baisse de la tension artérielle, une bradycardie doivent impérativement faire ralentir le débit de l'injection.

Une surveillance continue ou subcontinue de l'électrocardiogramme est fortement conseillée, surtout chez les personnes âgées ou à risque. On cherchera à identifier tout signe de détresse respiratoire. Un dosage des concentrations sériques de phénytoïne peut être nécessaire lors de la prise en charge d'un état de mal épileptique et de l'établissement du traitement d'entretien.

D'autres mesures incluant l'administration concomitante par voie injectable d'une benzodiazépine ou d'un barbiturique à demi-vie courte peuvent être nécessaires pour contrôler rapidement les crises épileptiques.